Quant aux conséquences pratiques de l'exercice du droit d'émigrer, tout au long de l'histoire on a fait des pronostics sombres chaque fois qu'on a essayé de faire reconnaître un droit fondamental de la personne. Et toujours l'histoire s'est chargée par après de les démentir. Quoi qu'il en soit, le droit de la personne est ce qu'il est, et il faut le reconnaître et le respecter; en outre, la capacité de l'être humain de s'adapter à de nouvelles circonstances lui permet de tirer un bon parti des situations dérivées du respect des droits préalablement non reconnus, des situations qui finissent par comporter toujours un plus grand bien-être général.